Bovins de boucherie La demande recule dans les allaitantes de coupe
Les couvre-feux instaurés pour lutter contre la propagation de la Covid-19 ont donné un grand coup de frein aux ventes des pièces nobles alors que de nouvelles mesures de restriction sont attendues pour le milieu de la semaine. Les achats des ménages, plutôt orientés vers les viandes à bouillir qu’à griller, ne parviennent pas à compenser les pertes du débouché de la restauration.
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Dans les allaitantes de qualité bouchère, le commerce destiné à la boucherie traditionnelle ne fait pas apparaître de changements significatifs. Sur le marché de Cholet, les bonnes vaches blondes d’Aquitaine de plus de 500 kg de carcasse se maintiennent entre 4,40 et 5,00 €. Les prix des limousines de qualité bouchère restent à des niveaux stables, entre 4,20 et 4,50 €.
Les tarifs des charolaises U se situent entre 4,00 et 4,20 €. Les charolaises R= se négocient dans une fourchette tarifaire comprise entre 3,85 et 4,00 €. Dans les allaitantes de choix secondaire ou de plus de dix ans, la pression reste marquée. Ces dernières se vendent de 3,50 à 3,65 €, voire 3,45 € pour les vaches O.
S’agissant des réformes laitières, les tarifs restent sous pression dans le milieu de gamme. Les bonnes prim’holsteins se maintiennent entre 2,80 et 2,90 €. Les P=3 légères se vendent entre 2,00 et 2,50 et les plus lourdes, entre 2,60 et 2,75 € en fonction du poids et des abattoirs.
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